Lundi 11 Mai 2020
Deux mois, c’est le temps qu’il aura fallu au Gouvernement wallon pour accoucher d’une formule qui permette aux travailleuses des titres-services de ne pas perdre leur salaire. Depuis mars, elles sont pour la plupart en chômage temporaire, avec une allocation moyenne de 560€. Déjà privée de l’augmentation salariale de 1,1% (AIP) et de la compensation de 2€/h (accord sectoriel que Federgon refuse de signer), ces travailleuses de l’ombre, essentielles pour bien des ménages, sont en train de plonger dans la précarité. Deux mois, c’est surtout le temps qu’auront mis les fédérations patronales pour obtenir la garantie de se sucrer grassement au passage. De manière totalement scandaleuse.